samedi 31 janvier 2009

Jour 1 : Arrivée à Prishtina

Bonjour à tous! Premièrement, pour ceux qui se sont posés des questions devant mon silence de plus d'un an, j'ai quitté CRC Sogema - la boîte qui me faisait voyager - en avril dernier parce que je ne voulais plus me déplacer...j'ai quitté Fusepoint - la boîte qui me gardait à Montréal - parce que je trouvais que je ne voyageais pas assez. Je suis donc retourné chez CRC pour reprendre mes activités internationales, pour le plus grand plaisir de mes lecteurs autrefois assidus (ce qui devait se limiter probablement à ma famille, surtout mon frère qui avait d'ailleurs créé son célèbre blog parallèle) et quelques amis épars...)

Entamons maintenant les nouvelles aventures de Mamadou Gaindé.

Prendre l'avion n'est jamais simple, et ce vol n'a pas fait exception. Mon collège Patrick et moi devions prendre un vol d'Air Canada pour Toronto, puis voler sur Vienne et enfn faire le dernier tronçon Vienne-Prishtina...essentiellement, un périple d'environ 11h de vol et 5h30 d'attente en aérogare.

Je suis arrivé à 12h30 à Dorval pour faire mon check-in, me disant que ce ne serait pas très long vu que mon premier vol était domestique (le vol était à 15h). J'arrive donc à la borne d'enregistrement, je pèse sur Air Canada. La deuxième page me demande la langue, et j'ai le choix entre l'anglais, le français et je pense que c'est du Coréen mais rien n'est moins sûr puisque l'alphabet est différent. Je n'ai pas le temps de cliquer sur quoi que ce soit que la borne décide d'elle-même de se mettre en Coréen. Je clique sur le bouton que j'assume être Annuler et je reprends. Même chose. Étant moins borné que la borne, je décide donc de m'essayer sur la borne à côté. Miracle, je réussis à sélectionner la langue de mon choix.

Je glisse langoureusement ma carte Aéroplan : carte illisible. Je frotte un peu la bande magnétique et la réinsère dans la machine...la carte est lue mais la borne rejette ma demande. Booooon me dis-je, allons-y autrement. Je passe alors mon passeport dans la stupide borne, et je reçois le message "L'information est insuffisante pour retrouver votre réservation. Veuillez indiquer votre numéro de vol." Je saisis donc ledit numéro. Surprise, je reçois le message : "l'information est insuffisante pour retrouver votre réservation. Veuillez indiquer votre prénom." Mon prénom? Mon passeport suffit pas??? Faut croire que l'information personnelle n'est pas conviée avec le passeport. Ok. Je rentre mon prénom. Enfin, ma réservation sort...avec celle de mon collègue! J'ai donc la possibilité de sortir les cartes d'embarquement de Patrick. Pas fort fort comme contrôle. Anyway, j'imprime mes cartes et je commence à faire la file express pour mettre mes valises en soute.

Évidemment, il faut dire Express rapidement vu que la file express avance beaucoup moins vite que celle pour ceux qui n'ont pas faire leur enregistrement. Forcément, 2 employés pour la file express, et 7 pour la file lente. Je change subrepticement de file...

Mon collègue vient me rejoindre quelques minutes plus tard. Malheureusement, il n'avait pas encore fait son check-in et le vol (un Montréal-Toronto le vendredi après-midi) est évidemment survendu. Il s'est donc ramassé en standby. Considérant qu'on a seulement 1h40 entre nos deux vols, s'il rate celui de 15h il est certain qu'il rate le Toronto-Vienne. Heureusement, ìl est parmi les premiers appelés.

Il n'était toutefois pas au bout de ses peines, puisqu'il n'avait pas sa carte d'embarquement pour Vienne et devait sortir au bureau de Austrian Airline pour le récupérer. Vu que notre premier tronçon a décollé 45 minutes en retard (déglaçage oblige), il a bien failli rater le 2e. En fait, j'étais persuadé qu'il l'avait raté jusqu'à ce qu'on ait atterris à Vienne.

Ha oui, point intéressant: Austria Airline est pire qu'Air Canada. Les avions n'ont pas été mis à jour depuis longtemps, il n'y a pas d'espace pour les jambes - j'ai eu les genoux de la dame derrière moi dans les reins jusqu'à ce que je me tanne et que je change de place. La bouffe est moyenne mais au moins pas besoin d'acheter du Subway. Faut dire que la grosse faiblesse d'Air Canne est vraiment au sol. Anyway.

Mes premières impressions de Prishtina? Tout d'abord, j'ai eu un flashback de Kigali, non pas parce que l'architecture des maisons est similaire, mais parce qu'en sortant de l'aéroport on voit un quartier résidentiel à flanc de colline. Ensuite, c'est une ville toujours en reconstruction, des bâtiments neufs côtoyant des immeubles abandonnés. Les militaires de l'OTAN (le KFOR pour Kosovo FORces) sont omniprésents, tout comme les véhicules de l'ONU. Il fait froid, -1 assez humide. J'aurais dû amener mon manteau d'hiver et non mon manteau de printemps :). Enfin, ça devrait aller...J'ai bien hâte de commencer à me promener un peu plus. Il n'y a pas beaucoup de touristes ici - en fait il semble que l'an dernier il y a eu 6000 touristes, dont 1,37% de canadiens (donc + ou - 80). Faut croire que les gens préfèrent les destinations soleil.

Sur ce, je vous laisse question de ne pas trop vous endormir. Je probablement commencer à mettre des photos dès demain, alors pour ceux qui disent "Write less, show more", ça s'ent vient (quoique je me doute que cette gang de voyeurs se soient rendus jusqu'à ce point dans mon texte). J'en profite également pour vous encourager à vous abonner sur mon blog et à mettre des commentaires de temps en temps, sinon je ne vous parlerai plus ;)